La Mérica: Suite et Fin
La preuve incontestable de l’arrivée des templiers en Amérique, bien avant Christophe Colomb, est bien entendu la chapelle de Rosslyn, où les templiers se réunirent après l’attaque de Philippe le Bel. La construction de cet édifice dura 40 ans et fut achevée au début des années 1480 par Olivier Saint Clair, ou Sinclair, soit bien avant l’arrivée de Colomb dans le nouveau monde, au matin du 12 octobre 1492, sur une île des Bahamas qu’il baptisa San Salvador. Ce ne fut que le 1er Août 1498, qu’il mit le pied sur le continent Sud Américain. Or la chapelle de Rosslyn porte sur ses arches et plafonds des épis de maïs « maïs indien » et d’aloès. Plantes qui ne poussent qu’en Amérique et que les écossais ne pouvaient connaître…et de ce fait représenter aussi précisément…Le maïs était largement cultivé par les indiens du sud et du nord de l’Amérique. D’après l’Histoire Officielle, des grains de maïs indiens furent apportés pour la première fois en Europe et en Afrique par des explorateurs qu’au XVIe siècle.
Si nous étudions en détail une carte templière de l’époque, nous nous apercevons que toutes les routes utilisées par l’Ordre, convergaient directement vers La Rochelle, telle une toile d'araignée ou plus exactement comme un éventail. Pour assurer leur indépendance, les templiers possédaient des « ports privés ». Nous savons qu'ils utilisaient au nord les ports de Boulogne, Barfleur, ainsi que les ports des villes Flamandes. Ces ports desservaient l’Irlande, l’Angleterre et les pays Scandinaves. En Méditerranée ils utilisaient Monaco, Saint Raphaël, Majorque, Collioure, Saint-Tropez, Mèze, Beaucaire (villa camp public) et sans doute Marseille. Il est évidant que ces ports étaient vitaux pour le royaume de Jérusalem et ses possessions.
Mais, il n’en est rien de La Rochelle…ouverte sur l’Atlantique. Or, ce port était le point vers lequel culminent nous l’avons vu toutes les routes templières. Il devait donc avoir une importance capitale pour l’Ordre.
Malgré leurs énormes richesses, les templiers avaient des besoins considérable, non seulement pour entretenir une importante armée en Orient, ainsi qu’en Europe, mais aussi afin d’ériger les nombreux édifices que nous connaissons. Cathédrales, châteaux, couvents etc…Pour cela, il leur fallait de l’or et de l’argent… Il y avait très peu de ces précieux métaux en Europe et l’Orient était en guerre. En revanche, les templiers savaient où en trouver…Dans le golfe du Mexique.
En effet, comment expliquer la formidable progression d’Hernan Cortes jusqu'à Tenochtitlan ( Mexico) la capitale des Aztèques ? La réponse est simple. Il y avait avec leurs barbes, leurs cuirasses, la couleur de leur peau mais aussi avec leur religion, un « parfum de déjà vu » de la part des autochtones. Ces peuples connaissaient Quetzalcoalt, ( le serpent à plumes), le seul dieu de leur panthéon opposé à la violence et aux sacrifices humains. Chassé, selon la légende par Huizilopochtli, dieu du soleil et de la guerre. Quetzalcoalt, dieu barbu à la peau claire avait promis de revenir…Les Aztèques avaient également connaissance du rituel de l’Eucharistie, de l’apôtre Jean et possédaient d’autres savoirs révélés sans doute par les premiers templiers. Les moines soldats connaissaient l’astrolabe, la boussole et savaient pertinemment que la terre était ronde...
La Mérica, nous le savons, est l’étoile des nazôréens qui marquait l’emplacement d’une terre de l’autre côté de l’Océan. Le continent américain ne devrait donc pas son nom à celui d’Amerigo Vespucci, honorable explorateur, mais à l’étoile Mérica. La « version officielle » de l’origine du nom du Nouveau Monde répétée à satiété vient d’une totale incompréhension de la part d’un obscur ecclésiastique (qui ne s’aventura jamais à plus de quelques kilomètres de son monastère de Saint-Déodat dans les Vosges, dans le duché de Lorraine, à la frontière franco-allemande). Ce prêtre enthousiaste avait une passion pour la géographie et pour les noms ayant un sens profond ou caché. Plein d’imagination, il se donnait lui-même le pseudonyme de « Hylacomylus », du grec pour « bois », du latin pour « lac » et du grec pour « moulin », ce qui finalement, retraduit dans sa langue allemande originelle donne le nom de famille de Waldseemüller. Cet homme, un peu excentrique dirigeait une petite équipe ayant accès à l’imprimerie. Leur passion était de rassembler toutes les informations ayant trait au monde, y compris les découvertes ayant un rapport avec le nouveau et mystérieux continent, de l’autre côté de l’océan. Il imprima ainsi en avril 1507 un volume de cent trois pages qu’il appela Cosmographiae Introductio.
Cet ouvrage traitait des principes traditionnels de la cosmographie, dont les divisions de la planète, les distances entre certains lieux clés et des détails sur les vents et climats. Ce moine avait trouvé plusieurs récits de différents navigateurs évoquant tous un grand continent à l’Ouest qu’ils appelaient « América ». Mais, Waldseemüller fut la source d’une erreur qui devait rendre un navigateur éternellement célèbre. Peu après, il lu le récit relatant les voyages d’un marin et explorateur italien du nom d’Amerigo Vespucci. Alors, par erreur, il maria ces deux éléments absolument sans lien et imprima son livre et une carte géante où le nouveau continent était indiqué sous l’appellation « d’América » découverte par Amerigo Vespucci. Ce moine a été considéré comme l’inventeur du nom, car il s’agit de la première référence imprimée. Si l’on suit le processus intellectuel de l’inventeur du nom, le meilleur rapprochement aurait été Amerige, or América lui sembla une construction sémantique acceptable qui lui permit de comprendre pourquoi ce nom avait été préféré.
C.A